La politique du Centre Cinématographique Marocain, en matière de soutien au cinéma, date de 1980, par la création d'un Fonds de soutien pour la promotion de la production et de l'exploitation cinématographiques.
Depuis lors, cet engagement n'a cessé d'évoluer, tant dans la règlementation que dans les ressources financières ou des secteurs bénéficiaires.
Ainsi, le Fonds de soutien à la production cinématographique, automatique en 1980, devient en 1987, le Fonds d'aide à la production et à l'exploitation cinématographique.
Si celui-ci est plus richement doté, il devient, en revanche, sélectif sur les projets de films.
Dans les deux cas, les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds alloués.
En 2003, le système évolue encore et devient alors une avance sur recettes, mais avec des fonds alloués plus conséquents.
En 2009, ces fonds augmentent encore et la production nationale bénéficie d'un montant annuel de 60 millions de dirhams.
Un décret d'août 2012 fixe les conditions et les procédures d'aide à la production cinématographique, à la numérisation et à la modernisation des salles de cinéma et à l'organisation des festivals cinématographiques.
Ainsi, depuis cette date, et annuellement, 60 millions de dirhams sont alloués à la production, 7 millions de dirhams à la numérisation des salles de cinéma et 27,5 millions à l'organisation de festivals et manifestations cinématographiques.
Enfin, en janvier 2015, 15 millions de dirhams supplémentaires sont alloués à la production de films documentaires sur la culture sahraouie et hassanie.
L'Etat, à travers le Centre Cinématographique Marocain, soutien donc le cinéma national avec prés de 110 millions de dirhams par an (environ 10 millions d'euros).
Grâce à ces mécanismes de soutien, 90% du parc de salles sont numérisés, une vingtaine de longs métrages est produit et 52 festivals et autres manifestations cinématographiques sont aidés tous les ans.